Aux côtés de la porte... (Libre)

Désormais, Aladdin était prêt. Prêt à séduire la belle Jasmine, celle qui au fond de lui, faisait battre son coeur. Dés qu'il l'avait vu, c'était comme si quelque chose de magique s'était passé. Est-ce cela qu'on appelle plus communément le coup de foudre ? Une sensation si intense, qui aurait pû faire basculer les montagnes ? Al n'en savait rien. Toutefois, une chose était sûr. Il l'aimait, et il allait le lui prouver. De plus, maintenant qu'il était si bien habillé, elle ne pourrait pas le rejeter.

Sur son tapis volant, qui se dirigeait droit vers la cité d'Agrabah, Al se mit à réfléchir et à penser. Abu, qui était également à ses côtés, semblait terrifié par ce vol, ce qui ne manquait pas de faire sourire le jeune homme. Le génie, quant à lui, se reposait tranquillement dans sa lampe, bien confortablement installé. Ni trop chaud, ni trop froid. Et dans le désert, il avait bien de la chance. Qu'est ce qu'il aimerait être dans un endroit frais, à l'abris de la chaleur et du sable qui volait en tout sens.

Assis sur son tapis, Aladdin s'observa de nouveau. De si beaux habits. Il n'en revenait toujours pas. De même, la façon dont tout cela avait bouleversé sa vie le laissait perplexe. Qui était donc ce viellard, qui avait failli le doubler ? Pourquoi l'avait'il envoyé si profondément dans le sol, sans s'y risquer lui même ? Savait'il que quiconque toucherait un trésor se verrait ensevellis sous les dunes de sable ? En quelques heures, il était devenu riche, bientôt célèbre, et terriblement séduisant. De même, il avait un tapis volant sous les pieds, ainsi qu'un génie dans une lampe. Complétement fou tout ça !

Tout à coup, alors qu'il survolait une dune de sable, quelque chose attira son attention. Demandant gentillement au tapis de descendre légèrement, il pu s'approcher de la chose. Une expression d'étonnement se peignit sur son visage. Là, en contre bas, une arcade, d'au moins trois mètres de hauteurs et 3 de longueurs se dressait fiérement vers le ciel. Aux couleurs dorées et argentées, un hallo bleuté se dégageait de l'intérieur. Quelle était donc cette chose ? Deux petites marches permettaient d'y monter, et deux autres permettaient d'y redescendre, comme s'il s'agissait d'une balustrade :

- Tapis, descends moi là s'il te plait.

Lorsqu'il foula le sable de ses pieds, Aladdin s'approcha avec précaution de la grande arcade. Jamais il n'en n'avait vu de semblable auparavant dans sa vie. La forme pourrait faire penser à une porte, en plein milieu du désert.

- Qu'est ce que c'est de ce truc ?

Messages : 3 Date d'inscription : 03/11/2009 Age : 34

Aerith se balladait une fois de plus dans la fôret, c'était pour elle un havre de paix, elle sentait la délicate odeur des fleurs qui se trouvaient autour d'elle. Depuis son plus jeune âge elle aimait la nature, en plus sa mère était une fleuriste, elle aimait l'aider à faire des compositions ou la regarder faire. La voilà à présent dans les bois, à se ballader tranquilement, quand tout à coup une lumière aveuglante attira son attention, de nature curieuse elle la suivit.

Il s'avérait que c'était une sorte de porte, en tout cas cela y ressemblait fortement, elle s'avança de plus près, un peu trop car elle fut aspirée par une force invisible et se retrouva propulsée dans cette lumière étrange. Tout était très lumineux, impossible de garder les yeux ouverts, soudain, elle sentit qu'elle tombait, puis attérit sur le sol, du sable. Pourtant il n'y avait pas de sable où elle vivait, elle ouvrit les yeux et fut étonnée de voir qu'elle se trouvait dans un désert, mais qu'est-ce que cela voulait dire ? Aerith ne comprenait plus rien, quelques minutes plus tot, elle se trouvait dans ce bois qu'elle connaissait par coeur et maintenant elle était en lieu inconnu, un désert de sable ?

Elle apperçut un jeune homme, et une sorte de tapis, qui volait, quelle chose étrange, elle s'avança vers lui. Lui demandant de sa douce voix:

" Bonjour, pouvez vous me dire où l'on se trouve, je crois bien que je suis perdue ? "

Curieux de nature, le jeune homme s'approcha un peu plus prés de la grande arcade, jusqu'à en toucher le bord. D'étranges motifs s'illuminaient, dans une langue qu'il ne connaissait pas. Gravés à même la roche, ces signes semblaient être là depuis bien longtemps, peut être depuis toujours. Toutefois, lorsque Al se plaça légèrement devant, une force l'attira vers le halo de lumière. Attiré comme un aimant, il ne pouvait résister. Cette chose allait l'aspirer... Poussant un cris, sous le regard apeuré du petit singe, il se tourna de façon à lutter contre cette attraction. Tout à coup, un coup dans le dos le fit s'effondrer sur le sol. Dans le sable, tête la première, il se releva péniblement.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il distingua la présence d'une jeune fille ! Celle-ci, aux cheveux châtains et aux grands yeux bleus, le regardait. D'où venait'elle ? Était-ce la porte qui l'avait propulsé ici ? Apparemment, cette expérience devait également être nouvelle pour elle puisqu'elle semblait complètement perdue. Abu, qui était resté sur le tapis, regardait avec méfiance la scène qui se déroulait sous ses yeux. Quand la jeune fille lui parla, il la regarda un moment avant de lui répondre.

- Euh... Bienvenue dans le désert d'Arabie !

La regardant toujours avec méfiance, Abu s'approcha lentement et se faufila sur le dos d'Aladdin. Fixant toujours l'étrange arcade, le jeune homme consentit à demander :

- C'est à cause de cette chose que vous êtes là?

Messages : 3 Date d'inscription : 03/11/2009 Age : 34

Aerith regardait le jeune homme d'un air ahuri, il était vêtu d'une manière assez étrange, il avait un petit compagnon, qu' Aerith trouva adorable, elle adorait les animaux, le jeune homme lui avait souhaité la bienvenue et lui avait demandé si c'était à cause de cette étrange chose qu'il pointa du doigt, qu'elle était arrivée ici. Elle lui répondit en souriant:

" Merci à vous, oui j'ai été comme aspirée par cette drole de porte, je ne sais vraiment pas comment cela est possible. "

Elle s'approcha du jeune homme, pour voire son animal de plus près, elle tendit la main vers lui et dit d'une voix toute douce:

" Coucou toi, comme il est chou. Au fait, pardonnez mon manque de politesse, je me nomme Aerith, je viens de Migdar. "

Elle regardait autour d'elle, c'était vraiment étrange comme lieu, elle ne s'était jamais rendue dans un désert, elle ne connaissait que la verdure et la fôret.

Messages : 53 Date d'inscription : 05/11/2009 Age : 33 Localisation : Bretagne

Aranel.
Cet étrange volatile se promenait de sa démarche paresseuse, tantôt par bonds, tantôt par petits pas.

Un peu plus tôt dans la journée, il était allé se rafraîchir au ruisseau avoisinant sa couche. Mais il semblait qu'une bête assez grosse, du genre panthère, l'avait senti. Il avait don dû courir pour la semer, et avait perdu quelques unes de ses magnifiques plumes d'arc-en-ciel. Heureusement qu'il courait vite.

Il était donc arrivé dans une parcelle de forêt qu'il n'avait jamais exploré auparavant. Aranel remarqua la bénéfique variété de fruits, légumes et autres arbres à feuilles. Il en salivait d'avance.
Par la suite, son jabot, du côté gauche, un peu plus bas que son cou (à la même localisation que celui d'une poule, si vous voulez vous en faire une idée) était rebondi. Il aurait bien terminé sa gloutonnerie par du chocolat, mais ce mets si subtil et rare ne se trouvait qu'en chassant des bipèdes étranges et généralements surmontés d'une boule rose avec des trous, nommée "tête". Des Humains, qu'Aranel se faisait une vilaine joie de chasser quand il faisaient des méchancetés à son petit coin de paradis.

L'oiseau laissa échapper une éruption gastrique de son bec, et allait repartir dans l'autre sens, quand il vit un drôle d'éclat derrière des buissons. Peut-être un emballage de chocolat, vu les couleurs vives... Avec un peu de chance, il seait plein !
Aranel se mit à galoper, mais sa déception fut de taille après avoir passé les fourrés ; C'était une sorte d'arche, et c'est de l'intérieur que provenait la lumière. Oui, de l'intérieur !
Oisif et cupide, Aranel songea que le chocolat était peut-être dedans, en proportions immenses, vu l'éclat.
Il franchit la porte d'un bond, ses petites ailettes battant l'air.

Mais ca n'était pas du chocolat. Une nouvelle fois, l'oiseau aux mille couleurs fut déçu. Mais il se rendit soudain compte - avec horreur, qu'il se trouvait dans un lieu atroce, tout jaune-gris, et avec aucne plante ! Aranel fut choqué. Cela pouvait-il exister réellement, ou était-ce un cauchemard dû à sa crise de boulimie plus tôt dans la jourée ?
Il y avait là, par ailleurs, deux de ces choses assez amusantes que l'on prénomme "humains."
Aranel étant très peu méfiant à leur égard, et trop pour le désert (puisqu'il fallait le nommer ainsi) il s'avanca vers eux, et arriva à leur hauteur - enfin, son dos à leur hauteur. Il les surplombait donc de tout son immense cou, mais étant un oiseau très coloré et pourvu d'un aspect fort clownesque, il était sûr qu'il ne ferait pas peur.

La réponse de la jeune fille ne l'étonna pas outres mesures. Il avait bel et bien senti la force qui avait failli l'aspirer à son tour lorsqu'il était passé devant. Toutefois, qu'une telle chose puisse exister semblait bien étrange. Jamais il n'avait entendu parler d'un tel phénomène, et pourtant, les rumeurs allaient bon train à Agrabah. Mais, avec ce qu'il avait vécu dans la grotte de sable, l'apparition du génie et celle du tapis, rien ne devrait plus le suprendre. Sceptique face à cette révélation, il revint à la réalité lorsque la jeune fille s'adressa à son singe. Al n'eut pas le temps de la prévenir.

Abu, d'un regard féroce, avait reculé d'un bond et lançait des regards de colère à la jeune inconnue. Montrant férocement les dents, il ne bougea plus, mais semblait prêt à bondir si nécessaire. Aladdin se précipita devant lui et s'exclama, face à une femme complétement abasourdie

- Oups... Je suis désolé... Abu est plutôt... agréssif envers les inconnus... Je vous demande de bien vouloir l'excuser...

Aladdin lui sourit maladroitement, en se grattant machinalement la tête, puis se souvint de sa présentation. S'empressant de lui répondre, il jeta un regard noir à son petit singe, toujours en retrait :

- Moi, je m'appelle Aladdin... mais... on m'appelle Al...

A peine eut'il finit de se présenter qu'une gigantesque forme multicolore surgit de la même porte. Sursautant face à cette nouvelle apparition, il regarda avec étonnement l'étrange oiseau - si on pouvait l'appeler ainsi. Celui-ci les surplombait de haut, et semblait tout aussi étonné qu'eux. Il s'approcha, et Al eut envie de fuir à grandes jambes. Cependant, il ne paraissait pas bien méchant. Venait'il du même monde que Aerith ?

Messages : 53 Date d'inscription : 05/11/2009 Age : 33 Localisation : Bretagne

Aranel se rendit compte que l'Humain avait sursauté en l'ayant vu sortir de l'arcade.
Horreur ! Il avait effrayé ce pauvre inconnu.
Aranel se demanda si la lumière de l'emballage du chocolat ne venait pas de lui, mais il se rendit vite compte qu'il était venu ici pour rien : Il n'y avait que une sorte de terre jaune et en grains au sol. Et bien sûr, l'Humain et l'Humaine.

Aranel voulait se racheter d'avoir effrayé le garçon, et se rua sur lui. Avec son bec, il attrapa son col, et le fit voler comme une vulgaire feuille, puis le graçon retomba sur son large dos plumé, juste entre les deux ailes. Puis il tourna vers lui son immense et longue tête, ornée de ses deux yeux rond et globuleux. La tête ainsi tournée à 360°, il regardait l'Humain.
Une voix sortit alors, mais une voix étrange, voire robotisée :

"- Vous ai fait peur ! Désolé Désolé Désolé ! Jouer pour me racheter ?"

Il y eut un petit grésillement, sans doute un mot ou expression que le collier traducteur ne pouvait transcrire.
Car c'était d'un petit collier que sortait la voix; en fait, c'était la voix d'Aranel. Le collier était situé juste sous le bec de l'oiseau farfelu, le dissimulant presque entièrement aux regards venant de sa hauteur.

Soudain, Aranel se retourna, et songea que la fille serait peut-être jalouse, et voudrait jouer aussi. Ne voulant décevoir personne et se faire pardonner de la frayeur qu'il avait causée, il fit un unique bond, le garçon toujours sur son dos, et atterit près de la jeune fille.

[Bon, comme j'ignore quand Aerith répondra, je m'en charge pour éviter que ça traine de trop]

Lorsque l'étrange oiseau se précipita vers lui Al voulu faire comme Abu, c'est à dire s'enfuir à toutes jambes. Toutefois, n'ayant pas réagis assez tôt, il ne pu éviter l'assaut. La créature le leva d'un coup sec à l'aide son aide, laissant échapper un cris au jeune humain. Alors qu'il s'attendait à être attaqué, il eut la surprise d'atterrir sur son dos, sain et sauf, si ce n'est un peu décoiffé. L'oiseau tourna sa tête d'un angle de 360°, ce qui effraya de nouveau le garçon. Sorcellerie ?

Préférant ne pas trop rester sur le dos d'un inconnu, il se jeta sur le sol. Apparemment, l'oiseau n'avait pas trop l'air méchant et tentait par tous les moyens d'être sympathique. Pourtant Aladdin n'en ferrait'il pas de même ? Avec un sourire fort peu convaincant, il s'adressa au volatile, tout en regardant toujours la mine ébahie de l'autre inconnue :

- N'ayez crainte. Bienvenue... dans dans le désert d'Agrabah, ville de magie et de rêve. C'est la première fois que je vois une... créature dans votre genre... Qu'êtes vous exactement ?

Ne voulant pas paraitre grossier, il s'arrêta là. Il ne voulait pas vexer le nouvel arrivant. En revanche, la venue simultanée d'une jeune fille, puis d'un oiseau, tout deux venus d'ailleurs, troublait le jeune homme. Tout cela était bien étrange et s'il n'en avait pas vu de ses yeux l'arrivée surnaturelle de ces deux êtres, il n'en n'aurait certainement pas cru ses oreilles.

Messages : 53 Date d'inscription : 05/11/2009 Age : 33 Localisation : Bretagne

"- N'ayez crainte. Bienvenue... dans dans le désert d'Agrabah, ville de magie et de rêve. C'est la première fois que je vois une... créature dans votre genre... Qu'êtes vous exactement ?

Aranel remarqua que malgré ses efforts, ce bipède rose paraissait toujours inquiet. Lorsqu'il dit cela, Aranel tourna se tête pour le regader très rapidement sous pluieurs angles, comme le ferait n'importe quelle volaille, puis poussa uyn cri bref.

"- Poooak !! Je suis Araneeeeeeel."

Le susnommé continua de pivoter sa tête, et se tourna vers l'autre humanoïde, qui avait très peu l'air, selon Aranel, d'apprécier sa présence. Il inclina son long cou vers Aerith, gonfla ses plumes et écarta ses petites ailes. Le tout en une fraction de seconde, cela pouvait paraître assez effrayant, ce qui était le but recherché pour éloigner les ennemis. Son immense bec s'entrouvrit alors, laissant échapper une sorte de crachement, un epu comme celui d'une oie.

"- Fhaaaaaarh !!!"

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